Dernières actualités avec #Aurore Bergé


Le Figaro
4 days ago
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Mathieu Bock-Côté : «Les délateurs numériques d'Aurore Bergé»
Réservé aux abonnés CHRONIQUE - La ministre a annoncé la mise en place d'une coalition d'associations, soutenues financièrement par l'État, afin de signaler à l'Arcom les propos « haineux » et faciliter leur retrait des plateformes numériques. Mais est-ce à elles de juger ce qui relève ou non de la liberté d'expression ? Apparemment, l'État n'a plus d'argent dans ses coffres. Mais nous avons appris cette semaine qu'Aurore Bergé, la ministre en charge de la Lutte contre les discriminations, a fouillé dans ses tiroirs et trouvé les euros nécessaires pour financer des associations déjà subventionnées qui auront pour mission de signaler à l'Arcom les propos jugés antisémites, racistes, antimusulmans, homophobes et misogynes, pour faciliter leur retrait des plateformes numériques. Ces associations ont manifestement été triées sur le volet. On y trouve le Crif, la Fédération des centres LGBTI+, Flag !, la Licra, M'endors pas, le Mouvement du nid, Osez le féminisme !, le Planning familial, Respect Zone, SOS Homophobie, SOS Racisme et Addam. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Parmi celles-là, l'une d'entre elles a poursuivi Georges Bensoussan pour avoir soutenu que l'antisémitisme se transmettait d'une génération à l'autre dans le monde arabe. Une autre considère qu'un homme peut être enceint et qu'il est haineux de penser le contraire…


Le Figaro
6 days ago
- Politics
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Plan de lutte contre la haine en ligne : Le Pen dénonce un «surfinancement» d'associations haineuses, Bergé lui répond
La patronne des députés RN a dénoncé le casting retenu par la ministre déléguée, qui a décidé de confier cette nouvelle mission à plusieurs acteurs dont notamment SOS Racismes ou encore la Fédération des centres LGBTI+. Une annonce qui a fait des vagues. Mercredi, la ministre déléguée à la Lutte contre les discriminations, Aurore Bergé, a annoncé la création d'une coalition d'associations, financée par l'État, pour lutter contre la haine en ligne. Une initiative qui vise, selon elle, à mettre un coup de frein aux propos violents qui se propagent sur les réseaux sociaux. Sauf que les acteurs qu'elle a décidé de mettre autour de la table - parmi lesquels notamment SOS Racisme ou encore la Fédération des centres LGBTI+ - ont suscité une levée de boucliers, en raison de certaines prises de position politiques régulières et parfois controversées des intéressés. «Il reste de l'argent à dépenser du coup ?», a ainsi feint de s'interroger Marine Le Pen sur X, dans une allusion à l'effort budgétaire d'une quarantaine de milliards d'euros réclamé par l'exécutif pour l'année prochaine. Et la double-finaliste de la présidentielle de répondre elle-même à sa propre question : «Oui, pour surfinancer des associations qui, pour la plupart, déversent quotidiennement leur haine de ceux qui ne pensent pas comme eux». «Définitivement, le macronisme c'est 'en même temps' le pire de la gauche et le pire de la droite», a encore cinglé la patronne des députés RN, dont la charge a ensuite été relayée par d'autres membres du parti à la flamme. «La liberté d'expression sous-traitée à des activistes, au frais du contribuable», appuie par exemple l'eurodéputée nationaliste Catherine Griset. Publicité Certaines voix se sont également élevées à droite où, le président de la Haute autorité des Républicains, Henri de Beauregard, est notamment monté au front : «Cette manière de sous-traiter une forme de censure à des militants politiques est extrêmement préoccupante». Autant de critiques qui ont conduit Aurore Bergé à se défendre sur X : «Apparemment le RN n'est pas à l'aise quand on lutte contre l'antisémitisme, le racisme, l'homophobie et les violences à l'encontre des femmes qui se déchaînent sur les réseaux sociaux» a-t-elle lancé, estimant que plus personne ne pouvait «encore» s'en «étonner».